Beaucoup moins connu que notre très cher ami le syndrome prémenstruel (SPM :  symptômes physiques et psychologiques ressentis quelques jours avant les règles), il est temps de rencontrer son cousin : le syndrome post menstruel. Il s’agit des tous les symptômes qui apparaissent après les règles.

Le syndrome postmenstruel, comme son nom l’indique, se manifeste après les règles et les symptômes disparaissent en général quelques jours après les règles. On estime qu’environ 10% des personnes menstruées en souffrent. 

Les symptômes sont assez similaires à ceux du syndrome prémenstruel mais en général, les symptômes psychologiques sont plus intenses et plus fréquents que les symptômes physiques.

Il existe pour le moment peu d’études scientifiques sur le syndrome post-menstruel. La docteure Soma Mandal (spécialiste de la santé des femmes) accuse les déséquilibres hormonaux d’en être responsable.

Selon elle, une augmentation importante du taux d’œstrogènes et de testostérone pourrait en être la cause, ainsi qu’un faible niveau de progestérone. Elle précise également que cette augmentation se fait lors d’un cycle anovulatoire, c’est-à-dire dans un cycle où l’ovulation n’a pas lieu.

D’après Laura Briden, l’auteure de « Period Repair Manual », le syndrome postmenstruel touche particulièrement les personnes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques et les personnes ayant certains implants contraceptifs.

Son nom, “syndrome post menstruel” n’est pas encore reconnu par la médecine. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas, juste qu’il n’y a pour le moment que très peu d’études scientifiques à son sujet (comme pour beaucoup de sujets touchant à la santé menstruelle).

Premièrement, faites de l’exercice. On sait, c’est le conseil qu’on n’a pas envie d’entendre, mais bougez au maximum. Juste une petite balade pour prendre l’air, une séance de Yoga (pas besoin de faire une séance d’1 heure, tu peux facilement trouver des petites séances de 15-20 minutes). Faire une activité sportive permet à votre corps de libérer des endorphines (l’hormone du plaisir).