Le Trouble Dysphorique Prémenstruel

Le trouble dysphorique prémenstruel est la forme sévère du syndrome prémenstruel (SPM). 

La principale différence avec le SPM est que le TDPM a un réel impact négatif dans la vie et les activités quotidiennes. Il est en général difficile à diagnostiquer puisque ses symptômes se rapprochent des symptômes de la dépression ou de la bipolarité. Comme pour de nombreux troubles menstruels, il n’y a pour le moment que très peu d’études au sujet du TDPM.

Il toucherait entre 5 et 10% des personnes menstruées. Bien qu’il y ait des symptômes physiques, les symptômes les plus courants du TDPM sont plutôt psychologiques et sont comparables en termes de sévérité à une dépression (mais pas en termes de durée).Son origine n’est pour le moment pas encore expliquée.

Il y aurait un risque plus élevé de TDPM pour les personnes menstruées ayant subi un ou plusieurs traumatisme(s) dans leur vie et/ou ayant des antécédents familiaux de TDPM ou de SPM (syndrome prémenstruel).

Les symptômes du TDPM commencent pendant la phase lutéale (après l’ovulation) et s’arrêtent pendant la phase menstruelle (pendant les règles) ou folliculaires (après les règles).

Vous pouvez vous adresser à un(e) gynécologue, un(e) sage femme, un(e) psychologue, un(e) médecin si vous pensez souffrir du Trouble Dysphorique Prémenstruel. 

Pour pouvoir poser un diagnostic, il faut répondre à des critères cliniques. Pour cela, on demande aux patient(e)s de noter leurs symptômes tous les jours pendant au moins deux cycles. Ces symptômes doivent être d’une telle intensité qu’ils troublent le quotidien des personnes qui en souffrent.

Il n’existe pas encore réellement de traitement pour soigner le trouble dysphorique prémenstruel, ses nombreux symptômes le rendent difficile à soigner.

Ton hygiène de vie a un impact non négligeable sur les symptômes du TDPM, quelques ajustements dans ta vie quotidienne peuvent soulager certains symptômes.

Tu peux par exemple essayer de :

• Réduire ton apport en sel, sucre, alcool et caféine. Consommer du magnésium permettrait également de soulager les symptômes psychologiques.
• Pratiquer une activité physique régulière et relaxante (comme le yoga par exemple). Cela permettrait d’apaiser à la fois les symptômes physiques et les symptômes psychologiques du TDPM.
• T’accorder du repos et du temps pour toi. 
• Consulter un(e) psychologue afin d’aider à comprendre son fonctionnement et mieux faire face aux symptômes.

Certains traitements peuvent également aider mais ceux-ci ont des effets secondaires (traitement hormonal, anxiolytique, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine). Pour en savoir plus sur ces traitements, demandez conseil à un(e) professionnel(le) de santé.

Enfin, si tu souffres du Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM), l’huile de CBD peut être un bon allié pour en soulager les symptômes. Il n’agira pas directement sur les hormones du cycle menstruel, mais pourra t’aider à gérer les symptômes qui t’embêtent le plus. 

Le CBD permet notamment de soulager le stress, l’anxiété ou encore les troubles de l’humeur grâce à ses effets antioxydants et anxiolytiques. Il aide également à lutter contre les troubles du sommeil, et à apaiser des douleurs comme les crampes utérines ou les douleurs musculaires.